Nous ne concevons pas aujourd’hui d’endosser nos habits sans les avoir repassés. Le fer à repasser, instrument ménager des plus communs, a une longue histoire. De l’imposant fer à braise à l’actuel fer électrique, cette innovation est de plus en plus performante et légère.
Les premiers instruments de repassage
Au IVème siècle av. J.-C., les Grecs employaient une longue tige métallique chauffée pour lisser leurs vêtements. Plus tard, les Romains ont mis en œuvre une nouvelle technique de repassage à froid constituée d’un lourd maillet. Mais l’incontournable fer à repasser, tel qu’on le connaît actuellement, fut inventé par les Chinois dès le Ier siècle avant notre ère. Il se présentait sous forme d’un récipient en laiton rempli de braise que l’on appliquait sur les tissus. En Occident, l’ancêtre de la repasseuse s’appelait le lissoir et pouvait être en bois, en verre ou encore en marbre. Il était utilisé à froid jusqu’au XVème siècle.
L’évolution du fer à repasser
Au début du XVIIème siècle, les blanchisseuses utilisaient des plaques de fer munies de poignées qu’elles chauffaient dans un fourneau. C’est seulement à partir du XXème siècle que les énergies nouvelles ont été utilisées pour chauffer le fer creux de l’intérieur. On trouve ainsi le fer chauffé à l’eau chaude, au gaz ou à l’alcool. Cet outil électroménager a ensuite connu une série d’améliorations jusqu’en 1882 où apparu le premier fer électrisé. Il a fallu attendre 1921 pour que cette innovation produise de la vapeur et soit accessible à la population. La dernière invention en date est la centrale vapeur qui comprend un réservoir à vapeur réglable selon le débit et la texture souhaités.