Alors que 40 % des vélos possédés par les Français ne sont plus en état de rouler, le gouvernement met en place une aide afin de favoriser la mobilité verte et durable dans nos agglomérations. Cette mesure est pilotée par le Ministère de la Transition Écologique dans le cadre du plan vélo, pour lequel l’Etat débloque 20 millions d’euros. Ainsi, comment obtenir cette prime de 50 euros en tant que particulier ?
Les objectifs de la mesure
La principale visée de ce dispositif est de réparer les vélos inutilisés depuis longtemps et remisés au garage. En changeant quelques pièces comme les pneus, les freins ou des câbles, il est possible de les remettre rapidement en service. Par ailleurs, il est aussi possible de bénéficier d’un accompagnement dans une vélo-école afin de se remettre en selle, d’apprendre à maîtriser sa bicyclette et à circuler en toute sécurité.
Comment obtenir la prime de 50 euros ?
Afin de bénéficier de cette aide du gouvernement, il suffit de se rendre sur le site coupdepoucevelo.fr et de cliquer sur l’onglet « je suis un particulier », puis « je souhaite faire réparer mon vélo ». Ensuite, il vous sera demandé de sélectionner un réparateur indépendant ou une structure d’auto-réparation sur une carte. Enfin, vous devrez renseigner plusieurs champs d’information au sujet de votre identité et de vos coordonnées. Vous recevrez alors un code par SMS à présenter au professionnel choisi lors du rendez-vous fixé. Il sera également nécessaire de présenter un justificatif d’identité une fois sur place.
Les impacts de cette initiative gouvernementale
Les conséquences de cette prime sont positives. D’une part, elle incite les citoyens vivant en ville à privilégier les modes de transport doux pour effectuer des déplacements sur de petites distances. Le fait d’aller au travail, d’emmener les enfants à l’école, de se promener ou de faire des courses à bicyclette contribue à diminuer l’émission des gaz à effet de serre et est bénéfique pour la santé. D’autre part, le vélo est une excellente alternative à la voiture et aux transports en commun, évitant la promiscuité dans un contexte d’épidémie et désengorgeant les axes routiers. Enfin, elle sensibilise les Français aux nouveaux modes de consommation durable, telle la réparation, s’insérant au cœur de l’économie circulaire. Il s’agit de les encourager à ne plus jeter leurs vieux vélos mais à allonger leur durée de vie tout en soutenant des réseaux locaux de techniciens et des structures solidaires.