La COP 22 ou la Conférence de Marrakech sur le réchauffement climatique s’est tenue du 7 au 18 novembre dernier. Elle s’inscrivait dans la lignée des précédents sommets mondiaux consacrés à cette cause. Quels en étaient les enjeux et quelles conclusions en tirer pour l’avenir ?
Les objectifs de la COP 22
Cette 22e Conférence des Parties était l’occasion pour le Maroc d’affirmer ses engagements en faveur du climat. La ministre de l’Environnement, Hakima El Haite, l’a placée sous le signe de l’innovation en termes d’écologie et d’allègement des effets du changement climatique. Suivant l’accord de Paris en 2015, l’aspect financier a été abordé ainsi que les principes de transparence imposés aux Etats sur leurs efforts pour réduire leurs rejets de gaz à effet de serre.
Les conséquences de la COP 22
L’accord ratifié par les 97 Etats représentés permet une application en avance des principes de l’accord de Paris : 2018 au lieu de 2020. Plusieurs pays ont annoncé une stratégie de « neutralité carbone » : ils ne rejetteront pas plus de gaz à effet de serre qu’ils n’en compenseront. 48 pays en développement projettent de privilégier les énergies renouvelables. 11 pays supplémentaires ont signé l’accord de Paris et le Fonds pour l’adaptation a reçu 83 millions de dollars. Enfin, le Fonds Vert pour le Climat va appuyer des projets durables au Népal et au Liberia.
Le développement durable, c’est l’affaire de tous
Le développement durable passe aussi par des comportements individuels qui visent à réduire l’obsolescence précoce de nos appareils. Réparer soi-même ses objets en panne au lieu de les remplacer est économique, écologique et favorise le lien social. En réduisant les coûts et les déchets, on peut faire appel à des bricoleurs bénévoles si on est soi-même maladroit(e) !