Comment fonctionne un motoculteur thermique

Un motoculteur thermique est un engin agricole destiné au travail de la terre utilisé essentiellement en jardinage, maraîchage, horticulture et arboriculture sur des surfaces excédant 400 m². Bien qu’il existe quelques modèles mono-roue, la plupart possèdent deux roues tractées par un moteur. C’est en général un engin de faible puissance puisque c’est une personne à pied qui le conduit.

Le motoculteur est équipé d’un moteur thermique à essence ou diesel, pourvu le plus souvent d’un essieu unique équipé de deux roues motrices, de deux mancherons (ou guidon) qui supportent les poignées de commande. Ainsi, l’accélérateur permet de faire varier la vitesse ; la poignée homme-mort coupe le moteur dès lors qu’on cesse d’appuyer dessus et la poignée d’embrayage active l’accouplement entre arbre de transmission et roues. On y trouve aussi une prise de force en mesure d’actionner plusieurs outils portés ou tractés. En outre, les mancherons servent à diriger le motoculteur.

La pièce maîtresse – le moteur électrique – convertit une impulsion d’allumage en énergie mécanique via un stator et un rotor animés par magnétisme. Il permet de transformer le courant électrique en un mouvement de rotation, alors transmis au vilebrequin. Quand la machine est en mouvement, c’est la batterie qui alimente le moteur en courant électrique tandis que le câble d’alimentation alimente en électricité le circuit de commande ou les éventuelles batteries.

Le pont est le système de transmission qui convertit le mouvement de la sortie moteur en rotation des fraises. Plusieurs types de ponts peuvent cohabiter sur une même machine (roues, charrue, etc.) avec plusieurs types de mécanismes (systèmes à engrenages, à chaînes, à courroies etc.). La boîte de pont (équivalent de la boîte de vitesse) élit la meilleure vitesse de rotations des fraises selon le travail à effectuer.

Le carter est une armature en composite où sont fixés tous les composants du motoculteur. Sa forme complexe permet un bon équilibrage de l’ensemble, à l’instar des masses et contrepoids. Enfin, la courroie transmet la rotation aux roues équipées de pneumatiques agraires, capable d’évoluer sur des terrains difficiles en conservant une stabilité impeccable.

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