Apparue dans les années 50 au sortir de la Seconde Guerre Mondiale et de ses privations, la société de consommation a révolutionné les habitudes d’achat des Français. Autrefois nécessaires, les courses sont devenues un moyen de se divertir dans de nouveaux lieux offrant un choix illimité de produits standardisés et incitant à la dépense. Désormais autant plébiscités que décriés, les centres commerciaux illustrent un modèle de surconsommation dont de plus en plus de personnes souhaitent s’éloigner, au profit du minimalisme. Ainsi, en quoi ce concept consiste-t-il vraiment ?
Qu’est-ce que le minimaliste ?
Mode de vie ou véritable philosophie, le minimalisme a pour principe d’acheter moins pour vivre mieux. Il a pour but de sortir de l’engrenage de la société de consommation qui considère uniquement l’individu comme un consommateur. Poussé inconsciemment à l’achat par des stratégies marketing, il devient matérialiste et dépendant d’acquisitions compulsives. A l’inverse, le minimalisme privilégie l’achat raisonné et qualitatif. Il propose une autre façon de vivre et d’être heureux en satisfaisant ses besoins plus simplement.
Comment sauter le pas ?
Pour adopter ce mode de vie, il est important de trier ses affaires, puis de se débarrasser du superflu. Il est alors envisageable de revendre des produits lors de vide-greniers ou de les donner à des associations sociales et solidaires afin qu’ils soient réutilisés, réemployés ou recyclés. Ensuite, il ne tient qu’à vous de réfléchir à vos besoins et d’acheter des objets durables et essentiels à votre vie quotidienne.
Quels sont ses bienfaits ?
S’il n’est pas aisé de devenir minimaliste lorsque l’on a consommé toute sa vie, les conséquences de ce choix sont positives. D’une part, ne plus acheter d’objets inutiles permet de réaliser d’importantes économies dans son foyer à moyen terme. D’autre part, lutter contre la surconsommation est une façon de combattre la surproduction, le gaspillage et l’obsolescence programmée des appareils qui sont au cœur de notre économie linéaire. Se contenter du nécessaire permet donc de soutenir un modèle circulaire, plus respectueux de l’environnement et des ressources limitées de notre planète. En limitant son empreinte carbone, chaque citoyen devient ainsi plus responsable et engagé écologiquement. Enfin, d’un point de vue psychologique, faire de la place chez soi, consacrer du temps aux activités essentielles, à soi et aux autres, favorise le développement personnel et permet d’atteindre un état de bien-être et de sérénité.
